17/05/2022
Julia Guez à écouter avec 2 Days In Paris
Julia Guez avait sorti ces derniers mois les vidéos de Demain et L'amour je fais pas, et bien voici le troisième, Fixe, qui boucle la trilogie du EP 2 Days In Paris.
Après avoir faire ses études à Paris, sa ville natale, Julia Guez part un an à New York pour étudier la musique. A son retour, passionnée par Broadway, elle se lance dans le spectacle et participe notamment au show anglophone “Peter Pan, the never ending story”, qui fait la tournée des stades européens. Après cette expérience incroyable, elle décide de se lancer dans la chanson, sa véritable passion. Inspirée par des artistes comme Barbara, Ferré, Brel, Goldman, Voulzy, Zazie... elle a sorti un premier album remarqué, et poursuit l'aventure avec 2 Days in Paris, un EP de trois titres enregistré en deux jours. L’EP acoustique, enregistré en piano-guitare-voix, a été réalisé en collaboration artistique avec Philippe Russo (Marc Lavoine, Hubert-Félix Thiéfaine, Michel Legrand).
Le clip de Fixe, tourné en plan séquence est ici :
Sur le Ep 2 Days in Paris, on découvre une version épurée du titre « Demain » et les titres inédits « L’amour je fais pas » et « Fixe », dont la vidéo a été tournée en plan séquence.
Son portrait : "J’aime découvrir les gens, et comprendre leurs désirs. J’aime l’idée que se libérer de ce qui nous entrave soit la meilleure voie. Je ne sais pas bien parler de moi, mais finalement, quand on parle, ce qu’on a dit n’est plus à dire et on est forcé d’évoluer ! Je m’appelle Julia et je chante des chansons pour parler aux gens que je ne rencontre pas. "
Julia Guez a une grande expérience de la scène où elle excelle, elle a eu la chance de présenter son répertoire à l’Olympia de Paris à deux reprises : en première partie des Gipsy Kings et en première partie de Daniel Levi. Elle a également eu la chance de faire la première partie d’Agustin Galiana, en février 2020, à l’Alhambra, à Paris.
Le site officiel de la chanteuse
18:01 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : julia guez, 2 days in paris, musique, clip, fixe, demain, l'amour je fais pas, milena, philippe russo, yann orhan
27/02/2013
On soutient Bill Deraime et son blues engagé !
On ne peut qu’adhérer au message engagé de son dernier album, qui le caractérise tellement lorsqu’on entend cette voix blues si puissante capable d’exprimer toutes les émotions humaines.
En grand barroudeur, il l’a d’ailleurs transportée et enrichie au fil de ses pérégrinations et de ses rencontres. Né en 1947 dans l’Oise, Bill Deraime a en effet été très vite happé par la musique noire américaine et a tout d’abord "joué collectif" en fondant en 1968 le groupe Wandering avec lequel il s’est d’ailleurs produit aux Etats-Unis. Puis en 1969, avec la bande de musiciens qu’il fréquente, il créé le TMS Folk Center, dans un contexte marqué par la mode hippie et par l’esprit routard. En 1979, Bill décide de chanter en français et se lance dans une carrière solo. Il est alors inspiré par le reggae jamaïcain. Le succès vient avec son troisième album "Qu’est-ce que tu vas faire" où il interprète le fameux "Babylone tu déconnes".
Cette chanson sera une base à partir de laquelle Bill va construire tout ce qu’il écrira ensuite : mettre l’homme au centre de tout, donner la parole aux exclus, les plus pauvres et oubliés de notre société et transmettre l’espérance en exprimant volontiers ses convictions chrétiennes
Bill Deraime sait qu’il ne sera jamais la star qu’il aurait dû être s’il avait fait confiance au système. Il préfère se battre avec le collectif Les Morts de la rue créé par le père Patrick Giros, devenir oblat de l’ordre bénédictin, ne pas s’attarder aux tentations de la gloriole médiatique.
« L’important, c’est la rencontre », dit-il. Justement, après une rencontre sur une scène de concert, il a eu plaisir à inviter Sanseverino et ses musiciens sur le délirant Bobo Boogie. Et il n’aurait pas fait cet album sans quelques rencontres importantes, comme celle de l’organiste Jean Roussel (Soran). Un personnage… Arrangeur sur No Woman No Cry de Bob Marley, clavier sur la majeure partie des disques de Cat Stevens ou chez Serge Gainsbourg, Police, Ron Wood ou Julien Clerc, ce Mauricien à la barbe fournie ne conçoit pas la musique en requin de studio.
Tout l’album s’est enregistré avec lui et le groupe de scène de Bill. Du blues pour la colère, du reggae pour la révolution, des chansons qui ont déjà fait leur chemin et d’autres toutes neuves… « Un album d’espérance mystique, dit-il. Je suis chrétien mais un athée, un musulman ou un bouddhiste peuvent s’y retrouver. Il y a une vraie unité dans l’amour et la miséricorde. »
Nouvel album Après Demain
Sortie le 26 mars
Concert à l’Alhambra le 12 juin 2013