Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

27/02/2013

On soutient Bill Deraime et son blues engagé !

BILL DERAIME .jpg

On ne peut qu’adhérer au message engagé de son dernier album, qui le caractérise tellement lorsqu’on entend cette voix blues si puissante capable d’exprimer toutes les émotions humaines.

En grand barroudeur, il l’a d’ailleurs transportée et enrichie au fil de ses pérégrinations et de ses rencontres. Né en 1947 dans l’Oise, Bill Deraime a en effet été très vite happé par la musique noire américaine et a tout d’abord "joué collectif" en fondant en 1968 le groupe Wandering avec lequel il s’est d’ailleurs produit aux Etats-Unis. Puis en 1969, avec la bande de musiciens qu’il fréquente, il créé le TMS Folk Center, dans un contexte marqué par la mode hippie et par l’esprit routard. En 1979, Bill décide de chanter en français et se lance dans une carrière solo. Il est alors inspiré par le reggae jamaïcain. Le succès vient avec son troisième album "Qu’est-ce que tu vas faire" où il interprète le fameux "Babylone tu déconnes".

Cette chanson sera une base à partir de laquelle Bill va construire tout ce qu’il écrira ensuite : mettre l’homme au centre de tout, donner la parole aux exclus, les plus pauvres et oubliés de notre société et transmettre l’espérance en exprimant volontiers ses convictions chrétiennes

 

Bill Deraime sait qu’il ne sera jamais la star qu’il aurait dû être s’il avait fait confiance au système. Il préfère se battre avec le collectif Les Morts de la rue créé par le père Patrick Giros, devenir oblat de l’ordre bénédictin, ne pas s’attarder aux tentations de la gloriole médiatique.

« L’important, c’est la rencontre », dit-il. Justement, après une rencontre sur une scène de concert, il a eu plaisir à inviter Sanseverino et ses musiciens sur le délirant Bobo Boogie. Et il n’aurait pas fait cet album sans quelques rencontres importantes, comme celle de l’organiste Jean Roussel (Soran). Un personnage… Arrangeur sur No Woman No Cry de Bob Marley, clavier sur la majeure partie des disques de Cat Stevens ou chez Serge Gainsbourg, Police, Ron Wood ou Julien Clerc, ce Mauricien à la barbe fournie ne conçoit pas la musique en requin de studio.

Tout l’album s’est enregistré avec lui et le groupe de scène de Bill. Du blues pour la colère, du reggae pour la révolution, des chansons qui ont déjà fait leur chemin et d’autres toutes neuves… « Un album d’espérance mystique, dit-il. Je suis chrétien mais un athée, un musulman ou un bouddhiste peuvent s’y retrouver. Il y a une vraie unité dans l’amour et la miséricorde. »

 

 

Nouvel album Après Demain

Sortie le 26 mars

Concert à l’Alhambra le 12 juin 2013

site officiel

billderaime2.jpg